PRECEPTES DE VIE
PRECEPTES DE VIE
- On ne peut changer le monde, y compris son voisin qu'à la condition que nous changions nous mêmes.
- Lorsque vous subissez un problème avec une personne, vous avez une part de responsabilité. Mais consciemment ou non, nous occultons cette responsabilité. En cherchant bien, nous trouvons toujours un cheminement qui conduit à cette galère dans nos relations (omission, négligence, inattention etc...)
- En me vengeant, est ce que j'en tire profit matériel et/ ou psychique? La vraie réponse est non.
- En projetant du mal aux autres, est ce que je me fais bien? La réponse est non.
- En rendant coup pour coup physiquement ou verbalement; suis je plus serein, ai-je gagné quelque chose? L a vraie réponse est non
-"Accepte ton individualité et l’individualité des autres; Accepte les gens comme ils sont plutôt que de décider comment ils devraient être.
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"Pour Jouir d'une vie heureuse et accomplie, la clé est l'état d'esprit. C'est là l'essentiel". (Le XIVe Dalaï-Lama)
LE DEVOIR D ETRE HEUREUX
1) Rendez vous maître de votre bonheur
Le bonheur est un état de conscience qui dépend de notre bonne compréhension des choses. Il ne faut pas s’imaginer qu’on est venu sur la terre pour vivre dans la facilité, les plaisirs, l’abondance. On est venu sur la terre, pour apprendre et se perfectionner. Or comment se perfectionner si on n’a pas chaque jour de nouveaux problèmes à résoudre.Le bonheur réel, définitif ne peut venir que de nous, de notre façon de considérer les choses.
2) Les épreuves de la vie : un défi à relever
Au lieu de vous sentir accablé, irrité par la moindre difficulté, dîtes vous : "C’est encore une occasion de m’exercer, voyons comment je vais réussir " Alors, comprenez bien : le bonheur, ce n’est pas la possibilité de vivre sans épreuves, sans obstacles, sans souffrances. Le bonheur, c’est d’être capable de traverser les épreuves sans capituler et d’en sortir plus riche et plus fort. Oui, c’st dans la victoire sur les épreuves que vous puiserez votre bonheur.
3) Exploitez vos richesse spirituelles
Il existe une seule façon de trouver le bonheur, c’est de donner la priorité à la vie intérieure sur les acquisitions extérieures « l’argent ne fait pas le bonheur ».
Tant qu’on accordera autant de considération à ceux qui ont réussi financièrement, socialement, en les présentant dans les journaux, la radio, la télévision, on entretiendra chez les autres, moins favorisés, le sentiment d’être inférieurs, de n’être pas intéressants, ce qui entrainera la jalousie, les rancunes, les haines.
Si l’on montrait aux humains qu’il est plus important d’exploiter leurs richesses intérieures, la société se porterait mieux. D’abord, parce qu’on y rencontrerait plus de générosité.
4) Etre léger pour son entourage
Il n’est pas répréhensible d’aller chercher du réconfort auprès d’un ami. Mais souvent, ce n’est pas le réconfort que l’on demande. On n’attend aucune lumière, aucun conseil. On a seulement besoin de se décharger, c’est tout. Et si après l’avoir fait, on se sent mieux, en réalité ce mieux n’est que passager, car on n’a fait aucun véritable travail intérieur pour résoudre les problèmes et, à la première occasion, on retombe dans le même état. Alors, non seulement on est allé empoisonner les autres, mais on n’a pas réellement amélioré son propre état.
Pour se débarrasser de ses chagrins, de ses ennuis, il y a d’autres méthodes que de courir les étaler chez ses amis ou voisins. Quand vous vous sentez mal disposé, irrité, priez, méditez, chantez, écoutez de la musique…Ou alors, sortez marcher un peu dans la nature, respirez profondément…
5) Travaillez sur l’atmosphère psychique
Quand on se sent intérieurement fort et en harmonie avec soi-même, c’est comme si on était traversé par des courants d’énergie qui rejettent les impuretés, même dans le plan physique, et ainsi l’organisme arrive à mieux se défendre.
C’est intérieurement tout d’abord que l’on est vulnérable, et peu à peu le mal finit par se manifester à l’extérieur. Prenez le cas des médecins et infirmières qui vivent parmi des gens atteints des pires maladies contagieuses sans jamais les attraper.
6) Ne vous découragez jamais
Dîtes vous bien que c’est souvent à cause de votre attitude négative que vous ne trouvez pas les solutions à vos difficultés. Quand devant certaines difficultés, vous sentez venir le découragement ou le désespoir, ne les considérez pas comme des ennemis qui n’auraient pas le droit de vous attaquer. Après un grand découragement, vous avez ensuite des énergies inouïes.
Dès que vous ressentez un malaise intérieur, réagissez, ne restez pas dans l’apathie et la stagnation.
7) Donner pour devenir riche
Oubliez un peu ce qui vous manque, réjouissez vous de ce que vous avez et apprenez à travailler avec. Tant qu’il ne vous viendra pas à l’idée de rendre les autres heureux, vous ne serez jamais heureux vous-même.Donner, c’est éveiller en soi des forces inconnues qui sommeillaient, qui stagnaient. Il faut s’habituer à donner, à donner ce que l’on a de meilleur.Les humains ont surtout appris comment prendre ; matériellement, affectivement, mentalement, ils ne pensent qu’à prendre. Et pourquoi craindre l’ingratitude des gens ? Tant pis pour eux s’ils sont ingrats, ils resteront pauvres.
Pour aider les autres, il faut commencer à leur présenter un visage ouvert et souriant.
8) Notre meilleure protection : l’aura
Nous vivons entourés de courants négatifs, mais si nous avons une aura très puissante, très lumineuse, ces courants ne peuvent pas passer. La qualité de notre aura, sa capacité à nous protéger dépend de notre façon de vivre. Comment attirer de bonnes choses quand on ne cesse de créer en soi une atmosphère destructrice avec ses mauvaises pensées, ses rancunes, ses sentiments de frustration ? Nous voulons tous être en bonne santé, vivre en paix, être aimé, connaitre le bonheur. Travailler sur notre aura est le meilleur moyen d’attirer ces bénédictions ; par l’amour nous vivifions notre aura, par la sagesse nous la rendons plus lumineuse, par la force de notre caractère nous la rendons plus puissante
9) La solitude n’existe pas
La meilleure façon d’agir avec les autres, c’est de découvrir leurs qualités, leurs vertus, leurs richesses spirituelles et de se concentrer sur elles. On n’a aucun mérite à trouver les défauts des autres, c’est trop facile. En critiquant les autres, en critiquant leurs défauts, vous ne faites que creuser un fossé entre eux et vous.
10) Un secret magique : la reconnaissance
Observez- vous : vous ne cessez de comparer le peu que vous possédez soi-disant, avec tout ce que possèdent les autres plus privilégiés que vous. Ce ne sont pas de bonnes comparaisons ! Pourquoi ne pas compter tous les avantages que vous possédez par rapport à tant d’autres personnes dans le monde qui vivent dans des conditions épouvantables.
Chaque matin, levez vous en remerciant la Providence de tout ce vous avez. Remerciez pour ce que vous avez et pour ce que vous n’avez pas, pour ce qui vous réjouit et pour ce qui vous fait souffrir. C’est ainsi que vous entretiendrez en vous la flamme de la vie. Les soucis et les difficultés existeront toujours quoi que vous fassiez ; inutile de lutter contre eux.
Si vous remerciez chaque jour la Providence, si vous êtes content de tout ce qu’elle vous donne, vous posséderez le secret magique qui peut transformer votre vie, et les entités lumineuses du monde invisible s’approcheront de vous pour vous aider.
LA PENSEE POSITIVE
LA PENSEE POSITIVE
Les pensées positives nous dynamisent et nous incitent à agir. Les pensées négatives génèrent mélancolie, tristesse et nous découragent. Toujours pratiquer la pensée positive avec des phrases que vous vous répétez, :
j’y arriverai, je surmonte mes peurs, Je mets tout en œuvre pour arriver.Quand on vous demande : comment ça va ? toujours répondre : ça va, même si les choses ne vont pas comme vous souhaiteriez qu’elles aillent, et non : cela pourrait aller mieux, ça ne va pas. La pensée positive est une alliée pour la confiance en soi et le bien-être. Avant de vous apitoyer sur vous, pensez à ceux qui sont plus mal lotis que vous : sans logement, sans argent, malades, handicapés, qui ont faim….
Ne vous laissez jamais décourager par un ou des échecs ; ce sont eux qui forgent notre caractère et forment ce que l’on appelle l’EXPERIENCE, ils nous apprennent à ne pas refaire les mêmes erreurs.
Ceux qui ne font pas d’erreurs sont ceux qui ne font rien.
Sachez aussi aller vers les autres, être souriant, affable.Evitez le négatif : les gens négatifs qui aiment se plaindre ou critiquer, les films ou pièces de théâtre tristes ou violentes, qui marquent, les endroits déprimants ….; Avant de vous coucher éviter les émissions tv déprimantes, violentes, lisez plutôt un bon livre.
Effets de la visualisation et de la pensée : SI QUELQU UN IMAGINE DE BONNES CHOSES, ces choses tendent à arriver. Si quelqu’un imagine des choses négatives ou nuisibles, ces choses tendent aussi à se produire ;Donc il est très important d’avoir la pensée positive.
Les étapes de vie malheureuses et peu chanceuses sont souvent le résultat direct de nos propres images mentales ; ce qui se passe, c’est que notre subconscient transporte ces images dans la réalité. Cessez de penser au mal qui peut vous arriver. Concentrez vous en imaginant tout le positif qui peut vous arriver
La plus grande contribution à l’échec est une image dévalorisée de sa propre personne.Si nous voulons attirer les bonnes énergies, nous devons avoir un esprit positif. Un esprit négatif attire des énergies négatives donc la malchance et le malheur
Nous avons tous un potentiel, des qualités, examinez cet aspect positif de votre personnalité, valorisez vous.
Proverbe chinois
Si tu donnes un poisson à un ami tu le nourris pour un jour, si tu lui apprends à pêcher tu le nourris pour toujours
Proverbe thibétain
SI VOUS VOULEZ SAVOIR CE QUE VOUS ETIEZ DANS VOS VIES ANTERIEURES, REGARDEZ CE QUE VOUS ETES ACTUELLEMENT; SI VOUS VOULEZ SAVOIR CE QUE VOUS DEVIENDREZ DANS VOS VIES FUTURES ;REGARDEZ CE QUE VOUS FAITES MAINTENANT
ATTITUDE CONSEILLEE EN CAS DE CONFLIT
Laissez parler la personne tout le temps nécessaire,sans jamais intervenir ou renchérir, mais en adoptant un air attentif et un regard conciliant.
La personne se lance dans des reproches injustifiés et mêmes inconnus? peu importe. L'écoute sera toujours aussi attentive, et même religieuse.
L'intervention est proscrite, y compris lorsque des accusations éventuelles sont lancées à propos d'événements que vous ignorez totalement.
Quand la personne est arrivée au bout de ce qu'elle avait à dire, il suffit de prolonger un instant le silence qui s'est installé, puis demander "Y a t-il encore un grief qui ne serait pas évoqué?"; Le plus souvent la personne dit non. Non seulement il n'y a plus rien, mais elle reconnait qu'elle a peut être exagéré. A cet instant, consciente de la démesure de l'incident, la personne ne souhaite qu'une chose : renouer. Peut être autour d'un verre ou d'un repas... Et peu importe qu'elle ait pu aller trop loin, ramener le passé ne sert à rien, un trait est tiré.
CALMER LE JEU
Dans une situation conflictuelle, qu'elle soit immédiate ou le résultat de courriers comminatoires avec avocats à la clef, voire campagne de presse dans les médias, il ne sert à rien de répondre mot pour mot à l'objet du conflit, mais bien d'apaiser la situation.
Le mieux est de prendre soi-même l'affaire en mains et éviter les intermédiaires, chaque fois que cela est possible. De fait, dédramatiser un conflit est la meilleure solution dans tous les cas.
Reconnaitre ses torts simplement et rapidement améliore notre crédibilité. Dans le cas contraire, nous perdons assurément la confiance.
NE PAS DIRE DU MAL DES AUTRES (sauf à le leur dire en face)
Dire du mal des autres, c'est croire qu'en abaissant autrui nous nous rehaussons.
Dire du mal des autres, c'est exporter ses mauvais travers et, par la même occasion, cacher nos incapacités à nous améliorer. Et puis, c'est une façon inélégante de montrer que l'on n'a rien à proposer. En outre, ces paroles négatives vont alourdir notre karma.
On n’a aucun mérite à trouver les défauts des autres, c’est trop facile. En critiquant les autres, en critiquant leurs défauts, vous ne faites que creuser un fossé entre eux et vous.
Sur Terre, il n'y a qu'une seule personne que nous pouvons juger : nous mêmes. Lorsque dans une discussion le sujet tend à dériver pour évoquer ou stigmatiser les défauts d'untel, il suffit alors de changer de sujet ou invoquer quelque chose à faire .Peu importe que les arguments développés soient vrais ou faux, vous n'avez pas le droit de juger.
Lors de l'évocation d'un fait peu glorieux, ne jamais prononcer de noms ou donner de signes distinctifs.
LE LACHER PRISE
Le lâcher prise revient à renoncer à tout bien, toute idée préconçue et schéma égoïste, tout désir de possessions qui ne nous sont pas nécessaires. La personne qui veut tout connaitre, tout surveiller et tout contrôler s'aperçoit, en fait, qu'elle s'éparpille et s'angoisse peu à peu. Son anxiété devient contagieuse pour son entourage. Le stress s'installe et nuit à sa réussite et à celle de son équipe.
Lâcher prise; c'est avoir confiance en soi, en la vie, en la Providence qui pourvoira à nos besoins quand il le faudra.
LE PARDON
Le pardon ne serait il pas l'antibiotique le plus puissant de la Terre, ou la conséquence d'un lâcher prise accompli?
La haine et la rancune dénotent une âme sans élévation, ni grandeur; l'oubli des offenses est le propre de l'âme élevée qui est au-dessus des atteintes qu'on peut lui porter; la1ère est toujours anxieuse, d'une susceptibilité ombrageuse et pleine de fiel, la 2ème est calme, pleine de mansuétude et de charité.
Savoir pardonner, c'est faire preuve de bonté, d'humilité et de générosité. Et si vous n'avez aucun reproche à vous faire, vous n'en aurez que plus de mérite à vous montrer clément.
Nous devons pardonner à ceux qui nous ont offensé volontairement ou non. Nous devons aussi nous faire pardonner par ceux à qui nous avons occasionné des injustices consciemment ou non. Le pardon doit être sincère: Le vrai pardon se reconnait aux actes bien plus qu'aux paroles. Les personnes qui ont pardonné se réjouissent de voir leur santé s'améliorer et du sentiment de calme qui les remplit.
LES AFFLICTIONS DANS LA VIE
- Dès qu'on admet l'existence de Dieu, on ne peut le concevoir sans l'infini des perfections; il doit être toute puissance, toute justice, toute bonté, sans cela il ne serait pas Dieu. Si Dieu est souverainement bon et juste, il ne peut agir par caprice ni avec partialité. Les vicissitudes de la vie ont donc une cause, et puisque Dieu est juste, cette cause doit être juste
- Causes actuelles des afflictions
Elles ont 2 sources différentes : les unes ont leur cause dans la vie présente, les autres en dehors de cette vie. Beaucoup sont la conséquence naturelle du caractère et de la conduite de ceux qui les endurent. L'homme est dans un grand nombre de cas, l'artisan de ses propres infortunes; mais au lieu de les reconnaitre, il trouve plus simple, moins humiliant pour sa vanité d'en accuser le sort, la chance défavorable. La loi humaine atteint certaines fautes et les punit. Mais Dieu veut le progrès de toutes ses créatures; c'est pourquoi il ne laisse aucune faute impunie; il n'existe pas une déviation à sa loi, quelque légère qu'elle soit qui n'ait des conséquences forcées et inévitables plus ou moins fâcheuses
.- Causes antérieures des afflictions actuelles.
S'il est des maux dont l'homme est la 1ère cause dans cette vie, il en est d'autres auxquels il est, en apparence du moins, complètement étranger, et qui semblent le frapper comme par fatalité. Telle est, par exemple, la perte d'êtres chéris, de soutiens de famille, d'accidents imprévus, de revers de fortune inattendus, les fléaux naturels, les infirmités de naissance. Ceux qui subissent ces infortunes n'ont rien fait dans cette vie pour mériter un sort si triste, qu'ils ne pouvaient éviter, et qu'ils sont dans l'impuissance de changer par eux mêmes, tandis qu'à côté dans la même famille d'autres sont favorisés sous tous les rapports?
Que dire de ces enfants qui meurent en bas âge et qui n'ont connu de la vie que les souffrances? Problèmes qu'aucune philosophie, ni aucune religion, ni science n'ont pu résoudre et qui seraient la négation de la bonté, de la justice de Dieu, dans l'hypothèse que l'âme est créée en même temps que le corps, et que son sort est irrévocablement fixé après un séjour de quelques instants sur la terre. Qu'ont elles fait ces âmes qui n'ont fait ni bien ni mal?
Cependant, en vertu de l'axiome que tout effet a une cause, ces misères sont des effets qui doivent avoir une cause; et dès lors qu'on admet un Dieu juste, cette cause doit être juste. Or la cause précédant toujours l'effet, puisqu'elle n'est pas dans la vie actuelle, elle doit être antérieure à cette vie, c'est à dire appartenir à une existence précédente. Si nous n'avons pas fait le mal dans cette vie, nous l'avons fait dans une autre.
L'homme n'est pas toujours ou complètement puni dans son existence présente, mais il n'échappe jamais aux conséquences de ses fautes. La prospérité du méchant n'est que momentanée, et s'il n'expie pas aujourd'hui, il expiera demain, tandis que celui qui souffre en est à l'expiation de son passé.
.Les souffrances pour causes antérieures sont souvent, comme celles des fautes actuelles, la conséquence naturelle de la faute commise; c'est à dire que, par une justice distributive rigoureuse, l'homme endure ce qu'il a fait endurer aux autres; s'il a été dur et inhumain, il pourra être à son tour traité durement et avec inhumanité; s'il a été orgueilleux, il pourra naître dans une condition humiliante; s'il a été avare, égoïste, ou s'il a fait mauvais usage de sa fortune, il pourra être privé du nécessaire; s'il a été mauvais fils, il pourra souffrir dans ses enfants etc...
Ainsi s'expliquent, par la pluralité des existences, et par la destination de la terre comme monde expiatoire, les anomalies que présente la répartition du bonheur et du malheur entre les bons et les méchants ici-bas. Il ne faut pas croire cependant que toute souffrance endurée ici-bas soit nécessairement l'indice d'une faute déterminée; ce sont souvent des épreuves choisies par l'Esprit pour achever son épuration et hâter son avancement.
C'est dans nos diverses existences corporelles que nos âmes se dépouillent peu à peu de leurs imperfections.; les épreuves de la vie nous font évoluer quand nous les supportons bien, les expiations effacent les fautes et nous purifient. Celui qui souffre beaucoup doit se dire qu'il avait beaucoup à expier.
Oubli du passé
Le souvenir du passé aurait des inconvénients très graves. L'esprit (ou Ame) renait souvent dans le même milieu où il a déjà vécu, et se trouve en relation avec les mêmes personnes, afin de réparer le mal qu'il a fait. S'il reconnaissait en elles celles qu'il a haies, sa haine se réveillerait peut-être; et dans tous les cas il serait humilié devant celles qu'il aurait offensées. Dieu nous a donné pour nous améliorer, juste ce qui nous est nécessaire et peut nous suffire: la voix de la conscience et nos tendances instinctives; il nous ôte ce qui pourrait nous nuire.
L'Homme apporte en naissant ce qu'il a acquis; il nait ce qu'il s'est fait; chaque existence est pour lui un nouveau point de départ.
Du reste, cet oubli n'a lieu que pendant la vie corporelle. Rentré dans la vie spirituelle l'esprit retrouve le souvenir du passé.
CONCLUSION
Tous les sujets analysés qui précèdent : qu'il s'agisse des afflictions de la vie, du blocage de nos chakras présenté aux chapitres précédents ne devraient-il pas nous interpeller, voire nous alerter et nous faire comprendre que nos comportements négatifs qu'ils soient guidés par des défauts comme l'égoïsme, l'animosité, la jalousie, la rancune etc...non seulement en déséquilibrant nos chakras et la circulation d'énergie dans notre corps nous créent des maladies tant physiologiques qu'émotionnelles; mais en outre, génèrent des dettes morales que nous sommes tenus dans tous les cas de réparer.
Cela ne revient il pas à dire que l'homme n'est pas fait pour ces défauts qu'il exprime croyant que c'est la solution requise pour faire face et combattre les difficultés qui se présentent dans sa vie.
Comme nous l'avons vu précédemment l'expression de l'amour, l'altruisme, la joie, la beauté sont des points positifs qui en favorisant une bonne circulation énergétique lui apporte une bonne santé et des crédits moraux à son actif qui favorisent son avancement spirituel.
A PROPOS DE LA REINCARNATION
L'être humain pense qu'il est venu sur terre pour avoir un bon conjoint, des enfants beaux, bien portants, un bon travail, un bon logement, même plus que tout ceci et mener une existence sans souci. Il accepte très mal et refuse de comprendre les épreuves de la vie (perte de travail, décès de proches, galères...) qu'il ressent comme des injustices qui ne devraient pas lui arriver; il rejette ou vit très mal l'idée de la mort qui est un terme à tous ses acquis matériels qui restent à la terre.
Dans le sens le plus large, la conception de la réincarnation se réfère au transfert de l'âme, après la mort, dans un autre corps.
La notion de la réincarnation — la croyance selon laquelle l’âme poursuit sa progression morale et spirituelle après la mort du corps, pour réapparaître sous une nouvelle forme physique — est presque aussi vieille que l’homme. C'est en quelque sorte le berceau des premières religions primitives. Au moins deux milliards d’individus de notre planète sont dans la logique réincarnationniste et environ 22% des Français sont sensibles à cette hypothèse.
Les Egyptiens anciens sont les premiers à avoir exposé la doctrine de l'immortalité de l'âme et de la réincarnation.
Le concile de Constantinople 2 en 553 sous l’égide de l’empereur romain Justinien, pour des raisons politiques (conflits de pouvoir) a supprimé la doctrine de la réincarnation développée par les disciples du théologien Origène mort en 254 et qui croyaient en la préexistence de l'âme, qui tombe par châtiment dans le corps (la réincarnation). C'est depuis ce concile que le principe de la réincarnation qui faisait partie des croyances religieuses en Occident a disparu dans les religions chrétiennes.
Pour certaines personnes, la réincarnation expliquerait la raison des inégalités entre les êtres humains, le pourquoi de certaines épreuves rencontrées, et justifie également l'existence de la mort. La mort n'est plus la cessation de la vie, mais le prélude à un temps-bilan qui conduit à choisir le contexte d'une nouvelle naissance d'une durée plus ou moins longue à titre d’expiation des fautes commises dans la ou les vies précédentes, ou d’épreuves en vue d’amélioration de l’esprit dont le but est la progression morale et spirituelle.
Certains passages de la Bible et notamment ceux se référant à l’action de Jésus traitent de la réincarnation ; en voici des extraits :
-Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples : Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l'Homme. Ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste; les autres Elie; les autres, Jérémie, ou l'un des prophètes.(Matthieu, 16, 13-15).
-Les disciples lui firent cette question : Pourquoi donc les scribes disent-ils qu'Elie doit venir premièrement? Il répondit : Il est vrai qu'Elie doit venir, et rétablir toutes choses. Mais je vous dis qu'Elie est déjà venu, qu'ils ne l'ont pas reconnu et qu'ils l'ont traité comme ils ont voulu. De même le Fils de l'Homme souffrira de leur part. Les disciples comprirent alors qu'il leur parlait de Jean Baptiste. (Matthieu,17, 10-13).
-Nul ne peut pénétrer le royaumedes cieux sans renaitre de nouveau (vrais paroles de Jésus, modifiées dans la Bible)
La doctrine de la réincarnation (pluralité des existences), nous offre le moyen de racheter nos erreurs par de nouvelles épreuves dans de nouvelles vies. Si le sort de l'homme était irrévocablement fixé après sa mort (après une seule vie), cela voudrait dire que, Dieu esprit juste,ne nous aurait pas traité tous avec impartialité.
Toutes les âmes tendent à la perfection, et Dieu leur en fournit les moyens par les épreuves de la vie corporelle, il nous réserve le soin d'accomplir dans de nouvelles existences ce que nous n'avons pu faire ou racheter dans la vie précédente. La réincarnation permet donc à l'âme de s'épurer, de progresser vers le bien en subissant des épreuves dans différents corps dont le nombre n'est pas le même pour chaque esprit. A la fin de ce cycle d'épuration ,l'esprit ou âme ne se réincarne plus, et est parmi les esprits purs.
Avant une nouvelle incarnation, sur les conseils de ses guides supérieurs spirituels, l'esprit choisit d'être homme ou femme en fonction des épreuves qu'il devra subir.
La suppression du dogme de la réincarnation en 552 a été une très grave erreur car elle retarde grandement le développement moral de l'homme. En effet l'être humain (surtout dans les pays qui rejettent cette doctrine) pensant qu'il n'a qu'une vie et que tout s'arrête avec la mort, se dit "je n'ai qu'une vie, j'en profite" C'est la conséquence de ce raisonnement qui produit les agissements égoïstes auxquels nous assistons quotidiennement dans les médias: haines, crimes,vols, jalousies, mensonges, rejet de l'autre, manque de compassion, de générosité, orgueil, égoïsme, destruction de la nature pour assouvir des besoins souvent superficiels créés par la société de consommation..
La réincarnation en faisant l'homme répondre de ses fautes, le rend pleinement responsable de ses actions, il est aussi plus serein, plus confiant; et quand il souffre, il sait pourquoi, il sait que cette souffrance qu'il supporte avec résignation est le rachat de ses erreurs passées ou des épreuves pour son amélioration morale. La doctrine de la réincarnation , en outre, rapproche les humains, les aide à éviter de retomber dans l'erreur et facilite la propagation de la loi d'amour et de fraternité entre les êtres.
Bibliographie conseillée et écrite sous la dictée d'esprits supérieurs par voie médiumnique; Auteur:Allan Kardec 1) Le Livre des Esprits, 2)L'Evangile selon le Spiritisme
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